avec toi, je ferais n’importe quoi…

Dans le haut fourneau d’Uckange.

Toujours cette magnifique usine de S.A.F.E.A.
Des fois il faut savoir se faire violence pour mériter certains points de vue… Ne vous ai-je jamais dis que j’avais le vertige?

Allez hop, fini le week end, on retourne au bureau.

C’est grave docteur?

Vite une infirmière, un brancard…

De retour de week end belge.

Voilà, j’en parlais ici même il y’a quelques semaines, SAFEA va être “réhabilitée” (sous-entendu rasée et dépolluée) alors nous avons bougé nos fesses et avec quelques amis nous sommes rendu là bas, en profiter une dernière fois, lui dire adieu et bien entendu découvrir de nouvelles visions de ce lieu magique.
Nous rendre là-bas nous à certes procuré de l’émotion, un petit pincement au coeur en sachant que ce lieu magique allait disparaître mais surtout du rire, de la magie plein les yeux, une sensation formidable de communier avec ce lieu phénoménal bref un moment inoubliable de plus auquel aucune photo ne peut raisonnablement rendre hommage.

Voilà, je viens d’apprendre à l’instant une nouvelle qui me fend le coeur, l’usine de SAFEA dans la Louvière en Belgique va être rasée. Plus que quelques semaines de sursis.
SAFEA est pour moi une expérience unique, une usine abandonnée depuis 15 ans, pas de tag, pas de vitre brisée, pas de vandalisme, rien n’a bougé, seul le temps et la nature y ont joués leur rôle. Ce fut mon expérience la plus intense en matière de lieux abandonnés.

Je ne peux me résigner à laisser ce joyau disparaître ainsi sans rien faire. Trop tard pour stopper le processus. La seule action que je puisse tenter, y retourner, immortaliser une dernière fois ce lieu formidable. Peut être avec mes acolytes habituels, peut être avec de nouvelles personnes si je trouve, mais je ne peux la laisser tomber sans y retourner; comme un amoureux réclamerai un dernier baiser avant l’ultime séparation.

Savane urbaine.
Il reste là, sans tribu, sans meute.
Le temps est passé, lui est resté.
Digne mais seul.

Perché là haut, il attend la mort qui rode en bas.
Métal froid, brut, tranchant et pourtant tellement rassurant.

Juste parce que ça me fait rire. 😀
J’aime décidément les photos de chiottes ces temps-ci.

Il y’a un an, Anderlues.

Lever les yeux, chercher la lumière, l’espoir parmi tant de tristesse.

Photo du week end

Dire que j’ai passé un week end de chiottes serait vous mentir.

Prise de vue du jour.

Prendre de la hauteur et regarder vers l’avenir.
Ne pas se retourner, la nostalgie n’est qu’un frein à la vie.

Comme un nouveau départ.
Se recentrer vers soit et ce que l’on a déjà.
Ne plus croire en l’utopie.

Prise de vue du jour.

Le chemin vers de meilleurs cieux n’est pas une ligne droite.

Prise de vue du jour.

Le sombre tombeau
Ecrin de nos passions
Comme un lit à baldaquin
La mort pour compagne

Ma nouvelle piscine grand luxe.

La descente aux enfers.
Mort de trouille, avec cette pluie glacée qui vous colle à la peau.
Gerbe blanchâtre et pâteuse telle un foutre synthétique.

Le bruit du verre pilé, tel un parterre de céréales à écraser.
La rampe froide, le rayon de soleil qui filtre à travers la verrière.
Cette odeur, mélange d’huile, poussière et amiante…

Il agonise, le paquebot sombre.
Tôle hurlante, masse dégoulinante, assaillie de toute part.
Prise de vue du jour.